Homme de base du dispositif provençal depuis le début de saison, Riaan Swanepoel a bénéficié d’un week-end off pour reposer un organisme surexposé depuis le début de saison. C’est donc la tête toute fraîche, et toujours lucide, qu’il a répondu aux questions de provencerugby.com. En appuyant sur l’importance de cette rencontre face à Carcassonne.
Ce week-end de repos t’a fait du bien ?
Oui, une semaine sans les contacts d’un match, ça fait du bien parce que j’ai beaucoup joué depuis le début de la compétition (Riaan Swanepoel n’avait raté que 10 petites minutes depuis le début de saison, ndlr). On m’a donné un week-end de repos. Ça fait du bien au corps, mais aussi dans la tête pour revenir très concentré et à 100% pour ce match-là.
Tu as pensé quoi du match face à Béziers ?
On a fait un bon match, avec quelques fautes stupides. On n’a pas eu beaucoup de ballons d’attaque, en étant en phase défensive pendant 80% du match. Mais on était vraiment bien en défense, même si on prend deux essais. Dommage qu’on ait pas eu plus de ballons pour jouer.
Cette rencontre a marqué de vrais progrès sur le plan défensif…
Oui, on est plus structurés dans ce domaine. Chacun sait où il doit se placer sur le terrain. Mais c’est aussi dans l’état d’esprit de chacun. Il y a beaucoup plus de communication. Il nous manquait quelques « trucs » en début de saison et là, on est beaucoup mieux. On se force à donner moins de points aux adversaires. C’est important avec l’objectif que nous nous donnons : ramener au moins un point à chaque fois.
Ce match face à Carcassonne revêt une importance capitale…
Le match de ce week-end est vraiment important pour nous pour la suite du championnat. On va à Carcassonne pour faire un très bon match. Si on gagne, ça peut vraiment changer notre situation actuelle et notre fin de saison aussi. Mais il y aura, la semaine prochaine, Aurillac, qui sera un match tout aussi important. Mais oui, ce match face à Carcassonne est un match très important pour nous.
On a appris cette semaine l’absence de Jérôme Jacquet (qui a ressenti une petite pointe aux ischios, ndlr). Dans quelle mesure est-elle préjudiciable ?
Jérôme est un « pilier » dans l’équipe, le capitaine de la saison dernière lors de la montée. Pour tous les joueurs qui ont joué avec lui, c’est mieux de l’avoir sur le terrain. Il va manquer ce week-end mais pour les joueurs comme Constantine (Mika) ou Louis (Marrou), ça leur donne l’occasion de prendre leurs responsabilités au centre. Mais, bien sûr, « Djaque » est un bon mec, un bon joueur donc il va nous manquer mais je crois qu’il sera là le week-end prochain (sourire).
« Il faut rester calme »
Depuis le début de saison, tu as joué 10, 12, 13 et même parfois 15 en cours de match. Quel est ton vrai poste ?
Je crois que le poste que je préfère c’est le 12, mais je n’y ai joué que deux fois cette saison. C’est le poste où j’ai été formé. Après, je joue où c’est le mieux pour l’équipe. L’équipe est le plus important. Si le coach a besoin de moi en 13 ou en 10, je jouerai à ce poste-là, et ce n’est pas un problème.
La vie à Aix-en-Provence te plait ?
Oui, oui. Avec ma femme et ma fille, on se plait beaucoup ici. La vie dans le Sud, c’est vraiment très bien. On voit plus le soleil que dans mon ancien club (Brive, ndlr) ! Oui, on est vraiment contents en Provence.
A Brive, tu as déjà eu l’occasion de jouer le maintien. Comment faut-il être dans cette situation ?
Cette situation, c’est dur pour tout le monde. Il y a beaucoup de pression sur le staff, l’entraîneur, les joueurs, les supporters, le président du club… Il faut rester calme, que tout le monde travaille avec le même état d’esprit : maintenir le club. C’est en voulant tous aller dans la même direction qu’on obtient le maintien. Il faut vraiment que tout le monde soit solidaire.