Au terme d’une très belle première saison en Noir, où il aura inscrit 6 essais (ce qui en fait le 3ème meilleur marqueur du championnat), Charles Brousse vient d’être appelé avec la « grande » équipe de France à 7 pour disputer, dès demain, l’étape (la dernière) londonienne du circuit mondial. Une étape que disputera aussi Lucas Levy, l’autre spécialité du « 7 » de l’effectif, avec la sélection espagnole. L’occasion de ce rugby particulier avec notre trois-quart centre et de revenir sur la saison écoulée.
Tu as été surpris d’apprendre ta convocation ?
Plus ou moins. J’ai joué avec France Développement, l’équipe réserve de celle IRB, la semaine dernière. Je savais donc que je postulais pour le tournoi de Londres. Les entraîneurs m’en avaient parlé au téléphone après le tournoi Centrale Seven.
Comment se passe ce séjour londonien ?
Très bien. On s’entraîne aux heures de match, le reste du temps est axé sur la « récup ». Je connais la plupart des joueurs pour avoir joué avec eux, soit à 7, soit en Top 14 ou cette saison avec le club. L’ambiance est vraiment sympa.
Tu as de grandes affinités avec le « 7 ». Tu peux nous rappeler ton parcours dans cette discipline ?
J’en ai fait beaucoup en équipe de France universitaire avec des participations notamment aux Coupe du Monde, l’été dernier, et Jeux Olympiques, celui d’avant. Chaque saison je joue à 7 au terme de la saison à 15. C’est un rugby plus aéré, « festif », sur le terrain cela laisse la place à beaucoup plus d’initiatives et de jeu spectaculaire. C’est assez plaisant à jouer et ça permet de se vider la tête après une saison de 15. Avec beaucoup d’espace et du jeu de mouvement.
Après une saison du genre plutôt usant…
Oui, c’est vrai. C’est l’occasion de se vider la tête, de toucher beaucoup de ballons. Pour les trois-quarts, c’est du régal.
« on n’a pas à donner notre avis »
Quels sont les objectifs de l’équipe de France sur ce tournoi ?
Atteindre au moins les 1/4 de final de Cup, c’est-à-dire au minimum 2ème de poule. Et après, il n’y a pas d’objectif particulier. Il se fixera tout seul en fonction de nos résultats.
Quel bilan tires-tu de ta première saison à Aix-en-Provence ?
Plutôt bien dans l’ensemble mais compliquée. J’ai eu deux blessures assez embêtantes aux chevilles. Même si ça n’a pas été trop long, je jouais un peu « sur une jambe » à mon retour. C’était pas toujours simple tous les weekends. Après, je suis déçu de notre fin de saison parce que ce n’était pas du tout ce qu’on s’était fixé comme objectif. Mais d’un point de vue personnel, je suis satisfait et je reste confiant par rapport au groupe, en vue de la saison prochaine.
On a appris cette semaine que Marc Delpoux en serait plus l’entraîneur du club la saison prochaine. Quelle a été ta réaction ?
Je m’y attendais un peu, il y avait des bruits qui circulaient depuis quelques temps. Il y avait un contrat moral de monter en Pro D2 entre Marc et le club. On n’a pas rempli les objectifs et c’est la loi du sport de haut niveau. Il y a toujours des gens qui en font les frais… et ce sont souvent les entraîneurs. Nous, joueurs, on essaye quand même de rester en dehors de tout ça et de rester concentrés sur nos objectifs collectifs et personnels. Ces décisions-là se prennent au-dessus de nous et on n’a pas à donner notre avis.
Pour suivre Charles Brousse (heures françaises, diffusion sur Rugby +)
- Samedi 20 mai
- France / Argentine : 11h14
- France / Russie : 14h20
- France / Ecosse : 17h48
Pour suivre Lucas Levy
- Samedi 20 mai
- Angleterre / Espagne : 13h04
- Samoa / Espagne : 15h48
- Australie / Espagne : 18h54